Jean Jourdheuil

La couverture de ce numéro de Théâtre/Public égrène des noms prestigieux : Jean Jourdheuil, Jacques Lassalle, Luigi Pirandello, Jean-Pierre Sarrazac, Johannes von Saaz, Bernard Chartreux, Olivier Py, Marc François, Jacques Nichet, Maurice Regnaut.

Riche, disparate, ce numéro tire sa cohérence de son dossier central, consacré à Jean Jourdheuil. Intitulé « Pour une critique du théâtre comme croyance de substitution », il se compose notamment de deux grands entretiens (respectivement datés de 1995 et 1997) avec le metteur en scène et dramaturge, ainsi que d’un essai de Gérard Vincent.

Au micro de Lucien Attoun, puis auprès d’Alain Etienne, Jourdheuil parle du théâtre. Le sien, de La Bataille d’Arminius (Kleist) au Masque de Robespierre (Aillaud) en passant par Germania 3 (Müller). Mais également celui des nombreux artistes qu’il a accompagnés, comme Jean-Pierre Vincent, Jean-François Peyret, ou Gilles Aillaud. Enfin, il analyse les évolutions et les surplaces du paysage théâtral franco-allemand, dont il fut le témoin et le critique de 1968 à nos jours.

SOMMAIRE

• Jacques Lassalle – On peut entrer ?
• Jean-Paul Manganaro – Les machines de la vérité
• Jean-Pierre Sarrazac – Un théâtre de la pensée
• Bernard Chartreux – Lettre à un ami acteur
• Entretien avec Olivier Py, réalisé par Evelyne Ertel – Danser sur le monde
• Noël Casale – À Dieppe, Marc François et l’atelier du Pollet

Jean Jourdheuil – Pour une critique du théâtre comme croyance de substitution

• Entretien avec Jean Jourdheuil, réalisé par Lucien Attoun dans le cadre de l’émission Mégaphonie – Raconter le théâtre
• Entretien avec Jean Jourdheuil, réalisé par Alain Étienne – L’irruption de l’époque dans le jeu théâtral
• Gérard Vincent – Le masque de Robespierre devant la convention

Carnet

• Raymonde Temkine – L’Album du Théâtre Ubu

Regards

• Sylvie Chalaye – Faut-il confondre toutes les couleurs pour obtenir du Noir ? Suivi de la réponse de Jacques Nichet
• Gérard Lépinois – Présentation ? Représentation ?
• Maurice Regnaut – Cinéma solitude (et communauté théâtrale)