Sur le théâtre d’Extrême-Orient

Pourquoi tant d’attention pour le théâtre oriental ? Serions-nous les héritiers, indirects, du Kabuki, du théâtre de Kuan Han Chin ou de celui de Lou Sin même ? Ces langages nous parleraient-ils plus, quoique étrangers, que nos classiques ou nos contemporains ?Pour répondre, séparons tout d’abord l’art du théâtre dans le théâtre dont nous parle Jan Kott à propos de Bunraku et du Kabuki, du théâtre réaliste chinois. Celui-ci nous interesse par son approche du réel, ceux-là par leur sophistication des techniques de représentation. L’un et l’autre utilisent une syntaxe hautement élaborée et prédéterminée, ne laissent rien à la spontanéité qui chez nous fait parfois beaucoup espérer en dépit du savoir.

Sommaire

• Jan Kott – Bunraku et Kabuki ou de l’imitation
• Kuan Han Chin – Le pavillon au bord de la rivière (texte intégral)
• Michèle Raoul-Davis – Kuan Han Chin, à propos du Pavillon au bord de la rivière
• Catherine Dasté – Kuan Han Chin, Le rêve du papillon
• Jean Jourdheuil – Remarque autour d’Ah Q