Visages de la mélancolie

En marge de ses fonctions de lecteur dans divers centres culturels à l’étranger, Pierre Dufour a écrit de nombreux textes d’analyse littéraire et de critique d’art (notamment un Picasso, 1950-1968 paru chez Skira). Parmi ses thèmes favoris : la mélancolie. C’est autour de ce thème qu’il a rassemblé, ici, plusieurs de ses études inédites, accompagnées de notes de mise en situation ou de documentation, ainsi que de textes d’auteurs qui l’ont guidé dans ses réflexions.

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SOMMAIRE

Dossier coordonné par Pierre Dufour

• Pierre Dufour – L’hypothèse mélancolique
• Jean Starobinski – La leçon d’anatomie

MÉDECINE / CULTURE

• Extraits de textes de Jean Starokinski – Jean Starokinski, psychiatre et historien de la culture
• Pierre Dufour – Parenthèse théorique et méthodologique
• Pierre Dufour – Du côté des loups-garous et des vampires
• Pierre Dufour – Un défi à la rationalité

BAUDELAIRE / BORGES / STYRON

• Pierre Dufour – Une mélancolie XXe siècle : le paysage de la dépression
• Pierre Dufour – Objets mélancoliques
• Pierre Dufour – Un motif borgésien : le labyrinthe

STRINDBERG / MUNCH / PICASSO

• Pierre Dufour – Visions du Nord
• Yves Hersant – Mélancolie double : le Cri d’Edvard Munch
• Pierre Dufour – Mélancolie d’un maniérisme rose : Les Saltimbanques, 1905
• Pierre Dufour – Picasso, un mélancolique ?

RENCONTRES

• Pierre Dufour – Clichés
• Pierre Dufour – Quelques disques

BECKETT / SARAH KANE

• Pierre Dufour – Beckett : lectures d’hier et d’aujourd’hui
• Pierre Dufour – Scénographies allégoriques
• Pierre Dufour – Un labyrinthe : Le Dépeupleur
• Pierre Dufour – De Beckett à Sarah Kane

Carnet

• Martin Mégévand – Jean-Pierre Sarrazac, La parabole ou L’enfance du théâtre
• Carole Michel – Osvaldo Obregón, La diffusion et la réception du théâtre latino en France de 1958 à 1986
• Jacques Lassalle – Un art de la mansuétude

4. 48 Psychose ou le Théâtre de Caïn

• Yan Ciret – Sarah Kane, dernier blasphème de l’Occident
• Entretien avec Claude Régy, réalisé par Yan Ciret
• Bernard Sobel – L’éternel et cruel paradoxe