N°78 Festival d’Automne à Paris 1987

Italie

Théâtre

Luca Ronconi présente à Paris quatre travaux ; Jean-Michel Déprats, à cette occasion, s’entretient avec lui, et Franco Quadri analyse son itinéraire dans les années 60 et 70. Le Festival propose deux pièces– La serva amorosa / L.R., La locandiera / Alfredo Arias – de Carlo Goldoni : étude de Ginette Herry “200 ans après”. Situation du théâtre italien années 80 : points de vue de Jean-Paul Manganaro et Ugo Volli.

Marionnettes

Trois compagnies invitées cet automne. Un art ancien mais en plein renouveau, nous dit Brunella Eruli. Vieille tradition des pupi siciliennes (études d’Antonio Pasqualini), brusque réveil, dans les années soixante, de la Compagnie quasi-moribonde des Colla (Dietmar Polaczek), modernité du Teatro del Carretto (B.E.).

Cinéma

Le Festival présente une intégrale Nanni Moretti. Long entretien avec le cinéaste. Réflexions de Marcel Martin, Geneviève Brun et Noëlle Renaude.

Arts plastiques, musique

Réflexions de Georges Charbonnier à propos des expositions consacrées cet automne au peintre-sculpteur Mario Merz et à l’architecte Renzo Piano. Portrait subjectif de Luigi Nono – Prometeo et trois concerts au Festival – par Jürgen Flimm.France, créations, reprises

Réflexions, entretiens ou comptes rendus autour de spectacles français programmés par le Festival : Bivouac (Pierre Guyotat), Triptyque (Dido Lycoudis / Iannis Xanakis), Pionniers à Ingolstadt (Marieluise Fleisser / Bérangère Bonvoisin), Travaux des élèves-acteurs de Nanterre-Amandiers (Pierre Romans, Patrice Chéreau), Une année sans été (Catherine Anne), Mystère bouffe (François Tanguy), Paris-Gipsy (David Rochline), Les petits pas (Jérôme Deschamps), Le récit de la servante Zerline (Hermann Broch / Klaus M. Grüber).

Syberberg-Clever

Quelques déclarations d’intention de Hans Jürgen Syberberg à propos de la Penthesilea qu’il présente, avec Edith Clever, aux Bouffes du Nord.

Wilson-Müller

Selon Bernard Dort et Bernard Sobel, c’est le spectacle qui est le“personnage central” des mises en scène de Robert Wilson. Ainsi pour cet Hamlet-Machine, dont la version américaine vient aux Amandiers-Nanterre.

Danse

Denise Luccioni s’entretient avec les trois chorégraphes – dont l’un bicéphale – invités cette année : Trisha Brown, Stephen Petronio et Monnier-Duroure.

Couverture

Sigle de Mario Merz. Photo : Amour nello specchio, Gian B. Andreini / Luca Ronconi, Accademia Nazionale d’Arte Drammatica di Roma.